📆 18 septembre 1809 : naissance de Armand Barbès
📌 Timbre : BARBÈS 1848-1948 - YT n° 801 année 1948
📕 Né en 1809 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) - Décédé le 26 juin 1870 à La Haye (Pays-Bas)
Surnommé par ses admirateurs « le conspirateur hors-pair » et « le Bayard de la démocratie », Barbès est aujourd'hui le paradigme du « révolutionnaire romantique » type du XIXe siècle, courageux et démocrate véritable, mais aussi, comme une source récente le discerne : « un homme d'action sans programme ».
Son père est chirurgien militaire. En 1832, Armand s'installe à Paris pour étudier. Ses parents décèdent, lui laissant un « gros héritage ». Il peut alors se livrer à la grande passion de sa vie : « conspirer pour renverser le régime en place » et en l'occurrence, la Monarchie de juillet. En 1834, son adhésion à la Société des Droits de l'Homme, accusée d'avoir préparé l'insurrection de 1834, vaut à Barbès sa première arrestation et son incarcération à Sainte Pélagie. Il est libéré début 1835.
Le 12 juillet 1835, il aide Godefroy Cavaignac à organiser « la grande évasion » de 27 prisonniers grâce à un souterrain dégagé sous la prison et donnant accès au jardin d'une maison mitoyenne. En 1834, la SDH est à peine démantelée par la police que Barbès fonde l'éphémère Société des vengeurs suivie, l'année suivante, par la Société des Familles. C'et le commencement de sa longue et tumultueuse « collaboration » avec Blanqui. Le 10 mars 1836, Barbès et Blanqui sont arrêtés à Paris par la police, en train de charger des cartouches. Barbès, condamné à un an d'emprisonnement, amnistié en 1837 demeurera quelque temps à Carcassonne, et écrit la brochure qui restera sa seule contribution à la littérature révolutionnaire, Quelques mots à ceux qui possèdent en faveur des Prolétaires sans travail.
Retourné à Paris en 1838, Barbès se joint à Blanqui pour former une autre société secrète républicaine, la très prolétaire Société des Saisons. Blanqui prépare un coup d'État à Paris et demande à Barbès d'y participer. Le 12 mai 1839, 400 insurgés parviennent à occuper brièvement l'Assemblée, l'Hôtel de ville et le Palais de Justice, mais le nombre et les armes leur font défaut. Barbès est arrêté et condamné à mort avant d'être gracié. L'échec du coup d'État de 1839 amène le divorce Barbès - Blanqui. Nommé Colonel de la garde nationale du 12e arrondissement, Barbès mène ses troupes, le 16 avril contre une manifestation. Élu à l'assemblée constituante du 23 avril 1848, il siège à l'extrême gauche de l'hémicycle. Sa carrière parlementaire est brève, car le 15 mai, des manifestants envahissent l'Assemblée. L'insurrection se dégonfle avec l'arrivée de la garde nationale qui arrête Barbès. Il est condamné à la déportation, en avril 1849, par la Haute Cour de justice de Bourges, jugé coupable d'un double attentat ayant eu pour but de renverser le gouvernement et d'exciter à la guerre civile.
Il connaîtra donc toutes les geôles. Celles de Louis-Philippe (de 1836 à 1837, de 1839 à 1848), de la Seconde République et du Second Empire (de 1848 à 1854). Mais, il ne revint jamais en France, se retirant dans un exil volontaire à la Haye, où il mourut le 26 juin 1870.
LES COTES :
valeur neuf : 0.90 €
valeur oblitérées : 0.90 €
Valeur charnière :
année : 1948
fin d'émisssion : 1948
Yvert et Tellier : N° 801
valeur faciale : 15 Frs + 7 Frs
quantité émise : 2 000 000
graveur : Raoul Serres
dessinateur : Raoul Serres
Description du Timbre : Centenaire de la révolution de 1848. Armand Barbès (1809-1870), homme politique, né à Pointe-à-Pitre
🌐 En savoir plus :https://fr.wikipedia.org/wiki/Armand_Barb%C3%A8s
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